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Alfred et Clémence...

  Léandre Modillot vient régulièrement au club : il nous apporte son expertise et son enseignement nous permet de prendre du recul par rapport à notre apprentissage de l'Aïkido.

   Après la traditionnelle préparation, Léandre introduit les notions et les gestes qu'il veut nous voir travailler à l'aide de petits jeux : il s'agit cette fois-ci de développer les réflexes face à une attaque "shomen" (on emploie le bras katana comme un sabre qui chercherait à trancher l'adversaire en deux verticalement) et de travailler un geste essentiel de l'aikido appelé IKKYO UNDO .

  Mais surtout Léandre insiste sur un principe essentiel de l'aïkido : la VERTICALITE. Pour conserver l'équilibre et la maîtrise des mouvements, il faut veiller en particulier à la position du corps qui doit rester vertical ou du moins ne pas opérer de cassure entre le haut et le bas du corps, selon les cas.

  Ainsi, à travers les différentes prises qu'il nous fait travailler, en saisie   aï- hammi  pour les enfants ou en attaque ushiro katatedori kubishime (attaque par derrière en saisissant un poignet et le col du kimono de aïte) pour les adultes, Léandre insiste sur l'importance de conserver la verticalité. Il nous fait remarquer également que c'est parfois le geste le plus anodin en apparence (le mouvement du poignet en l'occurrence) qui est le plus important pour provoquer le déséquilibre de l'adversaire .

  A la fin de la séance, Léandre nous demande ce que nous avons étudié :  naïvement nous lui citons les différentes prises que nous avons vues. En réalité, nous n'avons pas travaillé des prises comme nous le croyions mais un des principes fondamentaux de l'aïkido : la verticalité. Et il nous prouve à l'aide de quelques prises que tout se résout à quelques mouvements essentiels qui se retrouvent dans toutes les situations (sortir de la ligne d'attaque, se déplacer, couper..). Voilà comment nous pénétrons dans une dimension différente de l'aïkido où quelques principes unifient l'ensemble des techniques.

Merci Léandre !

Geneviève Duchêne

Les enseignants pour la plupart estiment que 7 ans est l'âge minimum requis, pour des raisons de maturation du système nerveux, de capacité de concentration et de discipline.

Certains acceptent à leur cours des enfants à partir de 5 ans, mais le travail avec eux doit être très spécifique.

A Blâmont, pour des raisons organisationnelles (nous n'avons pas pour l'instant de cours spécifique pour les enfants), nous n'acceptons les jeunes qu'à partir de 11 ans. Des dérogations sont possibles pour accueillir des enfants entre 7 et 10 ans, à condition qu'un des parents pratique en même temps.